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Entreprises : connaissez-vous le BYOD (Bring your own device) ?

BYOD bring your own device

Le « Bring Your Own Device » – abrégé BYOD se traduit en français par “apportez votre équipement personnel”. Il s’agit d’une nouvelle tendance qui consiste, pour les employés, à utiliser leur matériel informatique personnel : ordinateur, smartphone etc. au bureau. Cette méthode rencontre évidemment des avantages, mais a aussi ses limites.

Les avantages du BYOD

Le BYOD présente un avantage majeur pour les employeurs qui ne fournissent plus le matériel de travail à leurs salariés. Cependant, le droit du travail impose à l’entreprise de fournir à ses employés les moyens nécessaires à la réalisation de leurs tâches professionnelles. Il faut donc trouver un moyen de satisfaire à la fois cette obligation légale et cette nouvelle pratique.

Une solution convaincante pour l’entreprise et les salariés

Cette méthode ne séduit pas uniquement les employeurs, loin s’en faut. Les employés y voient de véritables avantages, la connaissance du terminal mais aussi sa performance qui est souvent perçue comme meilleure pour les équipements personnels en comparaison à ceux fournis par les entreprises. Par ailleurs l’aspect pratique est indéniable, il est beaucoup plus aisé pour les employés d’avoir toutes les informations, données, dossiers etc. sur un seul appareil.

Cela évite, notamment concernant le téléphone, de devoir jongler entre les deux smartphones. Par ailleurs l’utilisateur est souvent plus productif car il consulte généralement ses mails, même en situation de mobilité.

Le BYOD est une tendance grandissante dans les entreprises, 73% d’entre elles sont confrontées à cette question. Il soulève toutefois de nombreux problèmes qui marquent un frein dans la généralisation de cette pratique au bureau.

Les inconvénients du BYOD

Le problème majeur que pose le BYOD est la sécurité des données de l’entreprise. 78% des entreprises interrogées n’ayant pas adopté cette pratique, disent d’ailleurs refuser ce système pour des questions de sécurité. En effet il est beaucoup plus compliqué de sécuriser les données et les terminaux personnels des employés.

Pour ce faire, les départements informatiques des entreprises devraient avoir accès aux terminaux. Se pose alors la question du respect de la vie privée des employés. Si les données privées et professionnelles sont stockées au même endroit, alors soit les données professionnelles risquent de ne pas être sécurisées autant qu’elles le devraient, soit le droit au respect de la vie privée des salariés est fortement compromis.

Des solutions de « mobile device management » voient le jour, elles permettent de compartimenter les appareils en créant une bulle individualisée pour les données professionnelles. Ainsi la gestion et la sécurisation des données pourrait être assurée si sphère personnelle et sphère professionnelle sont bien cloisonnées.

Le BYOD soulève d’autres questions. En effet ce procédé dessine une frontière de plus en plus floue entre la vie privée et la vie professionnelle. Les employés ayant accès à leurs données et contacts personnels durant leur temps de travail sont souvent amenés à régler des problèmes privés. L’inverse est également vrai, les salariés consultent et traitent leurs e-mail, dossiers etc. en dehors de leur temps de travail.

La distinction et la définition du temps de travail et du temps libre est de plus en plus difficile à établir. On peut s’interroger sur les bienfaits d’un tel enchevêtrement. En outre cette technique pose la question de l’égalité entre les salariés. Si chacun doit payer son équipement, les différences de moyens financiers risquent d’engendrer des différences de performances entre les appareils et par là même entre leur utilisateur.

L’efficacité et la productivité de chacun pourrait dépendre en partie de ses revenus, ce qui n’est pas sans poser problème. Le BYOD est une pratique aux multiples avantages, qui se développe mais qui rencontre encore quelques limites. Pour plus de renseignements et pour connaître les bonnes pratiques de cette nouvelle tendance, rendez- vous sur le site de la CNIL.

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